L’économie est physique
La densité de flux d’énergie permet l’économie de travail.

En favorisant la production permettant de transformer la nature, les centrales au thorium permettront un meilleur niveau de vie, base d’une croissance démographique.

L’Économie comme Science de Développement Social (flèche du bas pour avancer) :
https://ecoreel.fr/ftp/2018-05EconomieScience.sozi.html
https://archive.org/download/EconomieReelle/2020-01%20%C3%89conomie%20R%C3%A9elle.ogv

Sources de mes sites web :
https://archive.org/download/SauveLiberlog/economiesgbases.tar.7z

Matthieu GIROUX
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Le travail et l’association
Article AGORA VOX
Article mis en ligne le 27 mars 2014
dernière modification le 9 septembre 2014

par Matthieu Giroux

On nous dit qu’il suffit de travailler pour que l’économie tourne. Cette vision libérale veut nous corrompre en nous obligeant à admettre que la science ne serait pas réellement utile. En effet on nous dit aussi que les métiers qui ne créent pas de matériel sont inutiles. Ainsi beaucoup de mes concitoyens sont possessifs.

Lorsque l’humain a maîtrisé le feu, il devait cependant passer beaucoup de temps à maîtriser la nature. Il n’y avait pas de chemins. Il n’avait pas de hache. Il ne pouvait donc pas couper les arbres. Il passait beaucoup de temps à maîtriser le restant des terres sans arbre ou sans marécage. En France cette situation a perduré jusqu’à l’époque des gaulois.

Contrairement à ce que prétend l’économie de la rente, promue par M. Ricardo, les terres les plus fertiles étaient inexploitables. En effet elles étaient remplies de marécages, de boisements. Les gaulois se réfugiaient sur les terres les moins fertiles près des monts.

Lorsque les romains ont créé des routes, l’association entre les individus a pu se mettre en place. Les gaulois se sont spécialisés pour économiser sur un travail agricole devenu plus accessible. Les forêts ont été coupées pour créer des maisons. Des champs fertiles ont permis à la population de croître.

Photo Nicholas Petreley
Les routes romaines ont permis l’échange.

Cette situation de forte population a perduré jusqu’à la fin de l’empire romain. L’implosion de l’empire romain, due à la cupidité des empereurs, a placé la population dans une situation fragile. Le commerce était devenu trafic. Il consistait à dépouiller pour vendre à Rome, là où la monnaie était créée.

L’humain alors refoulé l’esclavagisme engendré par ce trafic. Le Moyen-Âge s’est alors installé, comme le voudrait actuellement la finance. Au Moyen-Âge il y avait beaucoup de restrictions. Cette période a fini par la peste noire, due avant tout à la fragilité de vie.

C’est à la Renaissance que l’on a redécouvert la science. Il y a alors eu, grâce à la redécouverte de l’économie de travail, permise par la science des grecs, un développement de plus en plus accéléré de l’humain. Cela n’est aucunement fortuit. Grâce à la science, on a exploité des richesses qui étaient inutilisées. En effet nous se savions pas les exploiter. Léonard De Vinci a créé des machines, dont certaines ont été produites beaucoup plus tard.

Ensuite Denis Papin , au XVIIe siècle, a créé le moteur à combustion. Son invention n’a été utilisée qu’un siècle après, pour créer une révolution industrielle en Angleterre. Les plus grandes inventions peuvent en effet casser certains lobbies, paranoïaques quand il y a concurrence.

Le moteur à combustion a permis d’utiliser le charbon. Nous avons alors pu créé des trains. Nous maîtrisons ainsi de plus en plus facilement la nature pour nous développer en augmentant notre niveau de vie, contrairement à ce qui est prétendu par l’économie monétaire et le libéralisme.

La vie c’est le mouvement. Plus l’humain peut associer, plus il y a de profusion. Quand il y a profusion le commerce peut se développer. Le commerce n’est en rien le rapport qualité/prix, relevant lui du trafic. Le commerce consiste à enrichir l’individu. Le trafic, lui se nourrit le l’individu.

On peut expliquer ainsi qu’une terre ne vaut rien sans les routes et les trains, contrairement à ce qui est prétendu par des rentiers cupides. Ce sont les plus riches qui bénéficient le mieux de l’impôt.

Photo Schalker Verein
L’industrie est une richesse permise par une monnaie publique. Nous sommes en décroissance depuis 1973.

On peut aussi expliquer que l’humain a beaucoup de mal à maîtriser la nature, tant qu’il ne l’a pas étudiée. Si une poignée d’ouvriers arrive à mieux maîtriser la nature, il est alors possible d’utiliser l’association entre les matériaux, puis l’association entre nous pour que certains deviennent scientifiques. Ainsi la science qui trouve permet de mieux associer les matériaux et les individus, afin que l’homme devienne un esprit créatif, non pas une ressource comme le prétend le libéralisme.

Plus on économise sur le travail plus on peut anticiper. Plus on peut anticiper plus on peut créer de richesses. Plus on peut créer de richesses en nombres, moins la matière a de la valeur. Moins la matière a de la valeur, plus l’esprit en possède. Ainsi nous pouvons nous contempler en êtres humains créatifs.

Actuellement, il y a toujours des richesses que l’on ne sait pas exploiter. Ce sont les déserts, des atomes, des sous-sols. Nous pouvons encore nous développer en augmentant notre niveau de vie, afin de devenir des esprits créatifs et productifs.